Article en cours de rédaction…
Tombée dans la marmite de l’écologie, du DIY et du sur-cyclage quand j’étais ado, j’ai voulu placer ces valeurs au centre de ma vie professionnelle en fondant Green Cyclette – Accélérateur écologique.
J’étais déjà fan d’Emaüs (oh mon merveilleux vélo rose à vitesses automatiques), fan de Kilo shop (certains s’en souviennent peut-être, cette boutique vendait des vêtements au kilo, du vrac avant l’heure), et MacGyver m’avait bercée de système D pendant mes jeunes années.
Le premier grand projet que j’ai mené était un voyage itinérant d’un an à travers l’Afrique de l’Ouest. Rien de tel pour comprendre ce qu’est le minimalisme et l’optimisation ! Partie à 23 printemps avec celui qui était mon mari, j’ai vécu plus d’un an dans ce que j’appelais notre 5 pièces avec jardin : un salon, une cuisine, une salle de bain, une chambre et un cockpit, le tout contenu dans un vieux Combi Volkswagen.
Préparer ce voyage à l’heure où Internet était encore balbutiant (je parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître) nous a pris plus d’un an. Rencontrer des voyageurs au longs court, déterminer notre itinéraire, connaître presque sur le bout des doigts les guides Lonely Planet des pays que nous allions visiter, travailler pour économiser, obtenir les visas nécessaires, monter des dossiers de financement, trouver des entrepreneurs en France prêts à nous soutenir matériellement, créer un partenariat avec une école primaire, travailler avec nos deux acolytes web masters pour produire le site Internet « Combi brousse », sélectionner tous nos équipements… L’année de mes 22 ans a été riche d’enseignements et d’apprentissages !
Quant au voyage en lui même, vous le résumer en un tout petit paragraphe me paraît difficile… Riche, très riche ! Vivant, surprenant, incroyable, merveilleux, dur, déstabilisant, déterminant, prodigieux, improbable, initiatique… Des rencontres fabuleuses, les mots me manquent ou arrivent trop nombreux : il faudrait plusieurs posts pour vous restituer cette aventure qui me laisse aujourd’hui encore pantoise !
« La carte n’est pas le territoire »… Quand j’ai entamé il y a un peu moins d’un an ma formation de praticienne en PNL Systémique, ce très beau présupposé m’a tout de suite emmenée vers mes souvenirs de voyage. Et je suis aujourd’hui persuadée que c’est ce qui nous pousse vers plus de rencontres, plus d’envie de découvertes : qu’est ce que cette carte que je ne connais pas encore va pouvoir me faire remarquer ?
A notre retour en France, j’ai vraiment compris ce que signifie « être à côté de ses pompes » : on les connait, elles nous sont plus que familières, et pourtant, qu’est-ce qu’il est difficile de remettre ses pieds dedans !
Après quelques mois passés à retrouver nos familles, nos amis, nos envies, nous avons mis le cap vers une nouvelle carte, un nouveau territoire : le plateau de l’Aubrac. Paysages, paysages, quand vous nous tenez !